Réaliser un stage au Canada est un excellent moyen d’ajouter une belle ligne sur son curriculum vitae. Après l’avoir décroché, il est nécessaire de faire une demande de visa pour pouvoir s’envoler pour les terres canadiennes. Les prix diffèrent selon le type de visa.
Pendant leur cursus universitaire, les jeunes Français sont de plus en plus nombreux à vouloir se rendre à l’étranger pour effectuer un stage. Et pour cause, les bénéfices à en tirer sont considérables. Augmenter son employabilité, c’est-à-dire accroître ses chances de trouver un emploi après la fin de ses études, en est la principale motivation. Mais pas uniquement : découverte d’un nouveau pays, immersion dans une nouvelle culture et voyage inoubliable sont tout autant d’intérêts davantage personnels à partir à l’étranger. Comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou l’Australie, le Canada et sa communauté estimée de 150 000 français sont très demandés. Le cadre de vie et les opportunités professionnelles offrent un lieu de stage idéal pour démarrer une carrière à l’internationale.
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Les permis propres aux étudiants et aux jeunes diplômés
La demande de visa est une des conditions requise pour quiconque souhaite atterrir et séjourner sur le territoire canadien. C’est une obligation, comme l’exige le Département d’Etat des Etats-Unis jugé très strict sur les questions d’immigration. Pour éviter un refus à l’entrée du Canada et un renvoi immédiat dans le pays d’accueil, il est nécessaire pour un étudiant comme pour un touriste ou un entrepreneur de se procurer ce fameux visa. Travailler sans permis de travail est illégal, que le stage soit rémunéré ou non. Comme d’autres régions du monde, le Canada dispose de quotas et de places limitées. Trois types de visa sont proposés par l’Expérience Internationale Canada (EIC) aux Français candidats à l’expatriation :
Le Permis Vacances Travail
Le Permis Vacances Travail, aussi appelé le PVT, est le visa le plus répandu pour les expatriés souhaitant partir au Canada. C’est un visa officiel délivré par les autorité du pays autorisant à se rendre au Canada pour une durée allant jusqu’à 24 mois maximum. Avec ce visa, il est autant possible de voyager que de travailler sur place. Le travail n’est d’ailleurs pas une obligation pour obtenir ce visa créé en 2001. Pour les étudiants aussi, il n’est pas obligatoire d’avoir trouvé un stage pour obtenir le PVT. Malgré tout, pour éviter le stress occasionné par cette nouvelle aventure, il est vivement recommandé d’avoir obtenu son stage avant de faire sa demande de PVT. Ce visa donne, en outre, la possibilité de se rendre dans chacune des régions du Canada, la province du Québec francophone comprise. Avec le Permis Vacances Travail, les autorités canadiennes ne sélectionnent pas les personnes qui remplissent les critères d’éligibilité (lien) en fonction de leur diplôme ou de leur projet professionnel. Le seul inconvénient est, en revanche, le nombre de places limité. En effet, ce visa est l’un des plus prisés pour sa flexibilité entre travail, voyage et loisirs. Le Canada a donc instauré des quotas limitatifs. En 2017, par exemple, près de 11 050 places étaient disponibles pour la France.
Le Permis Stage Coop International
Le Permis Stage Coop International diffère du PVT car il s’adresse spécifiquement aux étudiants âgés de 18 à 35 ans. Mais, les deux documents officiels peuvent être tout à fait complémentaire. Le premier est un visa de travail temporaire lié à un employeur. En effet, un étudiant inscrit dans une université française ou dans un centre de formation agréé devra passer par ce visa dans le cadre d’un stage. Attention, ce dernier doit impérativement avoir un rapport avec le domaine de formation étudié sur les bancs de la faculté. Sans quoi, il ne sera pas possible d’être considéré comme éligible au programme. La durée du visa est, en revanche plus courte que le PVT. En effet, il s’établit sur une période maximale d’une année. Moins connu et demandé que le PVT, il est jugé plus facile d’obtenir un Permis Stage Coop International.
Le Permis Jeunes Professionnels
Comme le Permis Stage Coop International, le visa Jeunes Professionnels est lié à un employeur trouvé au Canada. Il s’adresse à des jeunes tout juste diplômés qui souhaitent s’aguerrir et réaliser une expérience à l’international. Pour se le procurer, il faut avoir décroché un emploi au Canada en le justifiant d’une promesse d’embauche de la part de l’entreprise. Cet emploi doit avoir un rapport avec le champ de formations étudiées en France par le candidat au départ. Le visa JP est notamment ouvert pour ceux qui souhaitent réaliser un Volontariat International en Entreprise, plus communément appelé le VIE, dans une entreprise française établie en terres canadiennes. La durée maximale de ce visa est de 24 mois.
Un tarif avantageux à moins de 100 euros
Afin d’effectuer sa demande de résidence temporaire au Canada, il faut s’acquitter de plusieurs frais. Pour l’année 2018 en cours, les frais de participation aux programmes de l’Expérience Internationale Canada (IEC) s’élèvent à 150 $CAN, soit 98,18 euros. Pour acquérir le Permis Vacances Travail, il faut compter près de de 100 $CAN, soit 65,45 euros. En tout, le programme PVT équivaut à dépenser la somme de 163,63 euros. Pour les deux autres programmes réservés aux étudiants et aux jeunes diplômés (Stage Coop International et Jeunes Professionnels), les frais de participation (98.18 euros) sont les mêmes. En revanche, les frais d’obtention de ces deux permis s’élèvent à près de 230 $CAN, soit 150,57 euros. Mais, ces frais sont à la charge de l’employeur canadien, précise le Gouvernement canadien (lien). L’étudiant ou le jeune diplômé n’aura donc que les 98,18 euros de participation à prendre en compte. En outre, dans le cadre d’un stage ou d’un emploi au Canada, il sera essentiel de fournir ses données biométriques. En clair, il s’agit de transmettre ses empreintes digitales et sa photo d’identité dans un centre de réception des demandes de visa. Ces frais annexes s’élèvent à 85 $CAN, soit 55,63 euros. Enfin, depuis le 10 novembre 2016, les voyageurs français doivent obtenir une Autorisation de Voyage Electronique. Valide pendant cinq ans, l’AVE vaut 4,58 euros (7 $CAN). Evidemment, ces frais concernent uniquement les démarches administratives relative à la demande de visa. Ils ne comprennent pas le logement et les billets d’avion à la charge du futur stagiaire.